Les dangers de profiter de sa maladie

danger-maladieQuand j’étais petit, je bégayais. J’avais une peur bleue de faire des exposés oraux. L’idée de me faire « agaga…agaga…cer » me faisait perdre tous mes moyens. Un jour, ma mère m’a dit :

« Quand tu ne dors pas assez, ça affaiblit ton système immunitaire et t’es souvent malade après »

Ce n’est pas tombé dans les oreilles d’un sourd! Quand venait le temps de réciter un poème… je m’arrangeais pour ne pas dormir la veille! Quelle idéglobule-blance merveilleuse!!!

« Chers globules blancs, merci pour vos vaillants services, mais aujourd’hui le mot d’ordre est d’accueillir les virus et bactéries, de leur offrir l’hospitalité et de les encourager à se multiplier! Soyez sans crainte, c’est pour une bonne cause! »

C’était des jeux d’enfant sans grande conséquence. Dans le monde des adultes, ça peut être beaucoup plus dangereux de profiter de la maladie.

Ça part de la théorie suivante:

« ce qui nous sert persiste »

Par exemple, quelqu’un a un problème de santé chronique (migraine, côlon irritable ou autre). Lorsque tout le monde est au courant de son problème, ça peut-être facile de s’en servir en toute circonstance.

« désolé mon amour, je ne peux pas sortir les vidanges ce soir, tu sais, mon mal de ventre… » oufemme-migraine

« je m’excuse mon mari chéri qui aime manger de l’ail, j’ai la migraine ce soir… »

Je crois que c’est une façon de dire au « jeune moi » (inconscient) :

« cette maladie est bien utile, on ferait mieux de la maintenir en place! »

L’effet placebo est reconnu scientifiquement depuis longtemps. Lorsqu’on croit qu’un médicament est efficace, il le devient d’autant plus, même si c’est une pilule de sucre.

D’une façon similaire, lorsque nous avons avantage à ne pas guérir, lorsqu’on en tire des bénéfices, ma théorie (qui reste à être prouvée scientifiquement) est qu’on a tendance à maintenir la maladie en place.

C’est pourquoi il est plus sain de s’affirmer sans détour.

« J’aime beaucoup faire l’amour avec toi quand ton haleine est fraîche… que dirais-tu de cultiver notre désir jusqu’à ce que tu aies fini de digérer… »

En rendant la maladie inutile, notre « jeune moi » peut mettre toute son intelligence et son pouvoir au service de la guérison. Je crois qu’on maximise ainsi nos chances de guérir.

Ça implique qu’il faut développer notre capacité de dire « non », de s’affirmer et d’affronter nos défis sans détour (comme de faire un exposé oral!).

Et vous, croyez-vous qu’il est dangereux de profiter d’une maladie?

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Prochaine étape

L’hypnose holistique est une belle façon de parler directement à votre « jeune moi » pour développer votre confiance, votre estime de vous et de développer les qualités que vous désirez. C’est une aussi une façon efficace d’activer vos pouvoirs d’autoguérison pour libérer les douleurs, allergies, peurs, dépendances et bien plus. C’est agréable, vous êtes toujours en contrôle, vous ne visitez jamais les évènements du passé et c’est très efficace. Ça s’apprend en seulement 4 jours et c’est utile pour toute la vie!

Montréal, Québec, Paris : http://dolfino.tv/sgc/hypnose
Information : 1.866.296.6861 ext.1